"Écoutez votre vérité intérieure,

faite que votre vie véritable se produise maintenant"

Lorsque vous choisissez le Moment Présent, vous vivez au travers de l’Esprit Saint qui ne connait ni le passé ni le futur. Votre Vie s’illumine alors de merveilleux Miracles.

L’instant présent c’est le vide où rien n’existe, où tout est possible. A ce moment là, l’Ange peut déployer ses ailes. Cet Ange au cœur palpitant d’Amour c’est VOUS

Vivant et Vibrant.

L'Être est la vie éternelle et omniprésente qui existe au-delà de toutes les formes de vie assujetties au cycle de la vie et de la mort. L'Être n'existe cependant pas seulement au-delà mais aussi au cœur de toute forme ; il constitue l'essence invisible et indestructible la plus profonde. En d'autres termes, l'Être vous est accessible immédiatement et représente votre moi le plus profond, votre véritable nature.


Décrets de Métatron

Le décret choisi est répété 3 fois à voix haute :

AY AM,

Je Suis le maître de ce corps et aucune émotion ne peut le déranger
AY AM


Je Suis la Présence qui me protège contre toute émotion dérangeante
AY AM

Avec l’épée bleu de l’Archange Michael, je coupe toutes les émotions qui me dérangent ici et maintenant
AY AM

Je Suis la force invincible qui dissout toutes les émotions dérangeantes

ici et maintenant
AY AM

Je Suis la réussite et le succès dans ma vie dans mes affaires et dans mon monde

ici et maintenant

Source : www.apprendreafairedesmiracles.com


http://espritvivant.wordpress.com/2010/08/25/decrets-pour-apaiser-le-mental/

MANDALA A COLORIER

samedi 19 décembre 2009

Quiétude

En surface, le Présent ressemble à un moment parmi d'autres. Chaque jour de votre vie semble composé de milliers d'instants au cours desquels ont lieu divers événements. Mais à y regarder de plus près, n'y a-t-il pas qu'un seul moment ? La vie n'est-elle pas « ce moment », toujours ?


Ce moment unique - le Présent - est le seul dont vous ne pourrez jamais vous échapper, l'unique facteur constant de votre vie. Quels que soient les événements ou les changements de votre vie, une chose est certaine : c'est toujours maintenant.
Puisqu'on ne peut échapper au Présent, pourquoi ne pas l'accueillir, s'en faire un ami ?
Lorsque vous devenez l'ami du moment présent, vous voilà à l'aise partout. Lorsque vous ne vous sentez pas à l'aise dans le Présent, où que vous alliez, vous portez ce malaise avec vous.



Le moment présent est comme il est. Toujours. Pouvez-vous le lui permettre ?



La division de la vie en passé, présent et futur est une construction mentale et, en définitive, illusoire. Le passé et le futur sont des formes-pensées, des abstractions mentales. On ne peut se rappeler le passé que Maintenant. Ce que vous vous rappelez est un événement survenu dans le Présent, que vous vous rappelez Maintenant. Le futur, lorsqu'il arrive, est le Présent. Donc, tout ce qui est réel, la seule chose à jamais se produire, c'est vraiment le Présent.



Porter son attention au Présent, ce n'est pas nier ce qui est nécessaire; c'est reconnaître l'essentiel. On peut alors fort aisément s'occuper de l'accessoire. Il ne s'agit pas de dire : « Je ne m'occupe plus de rien, car il n'y a que le Présent. » Non. Trouvez d'abord l'essentiel et faites-vous un ami, plutôt qu'un ennemi, du Présent. Reconnaissez-le, respectez-le. Lorsque le Présent est le fondement et le point de mire essentiel de votre vie, celle-ci se déroule avec aisance.



En rangeant la vaisselle, en établissant une stratégie commerciale, en préparant un voyage, qu'y a-t-il de plus important : le geste ou le résultat visé ? Ce moment-ci ou un moment futur ?



Traitez-vous ce moment comme un obstacle à surmonter ? Avez-vous l'impression de devoir atteindre un moment futur qui serait plus important ?



Presque tout le monde vit ainsi, la plupart du temps. Puisque l'avenir n'est jamais là, sauf sous la forme d'un Présent, ce mode de vie reste dysfonctionnel. Il engendre un constant courant sous-jacent de malaise, de tension et de mécontentement. Il ne respecte pas la vie, qui est le Présent et rien d'autre.



Sentez la vitalité de votre corps. Elle vous ancre dans le Présent.



En définitive, vous ne devenez responsable de la vie qu'en assumant la responsabilité de cet instant - maintenant. Voilà pourquoi le Présent est le seul espace de vie.



Prendre la responsabilité de cet instant, c'est ne pas s'opposer intérieurement à la forme qu'adopte le Présent, ne pas discuter avec ce qui est, mais bien plutôt s'aligner sur la vie.



Le Présent est ainsi parce qu'il ne peut en être autrement. Ce que les bouddhistes ont toujours su, les physiciens le confirment à présent : il n'y a ni objets ni événements isolés. Sous l'apparence superficielle, tout est interrelié, tout fait partie de la totalité du cosmos, qui a suscité la forme que prend cet instant. En acquiesçant à ce qui est, vous vous alignez sur le pouvoir et l'intelligence de la Vie même. Alors, seulement, vous pouvez devenir un agent de changement positif dans le monde.



Une pratique spirituelle simple mais radicale consiste à accepter tout ce qui survient dans le Présent en soi et en dehors.

Lorsque votre attention est concentrée sur le Présent, une vigilance s'enclenche. C'est comme lorsque vous vous éveillez d'un rêve : celui de la pensée, du passé et du futur. Tant de clarté, de simplicité ! Aucune possibilité de créer des problèmes. Juste cet instant, tel quel. Dès que vous entrez dans le Présent avec votre attention, vous réalisez que la vie est sacrée. Lorsque vous êtes présent, tout ce que vous percevez a un caractère sacré. Plus vous vivez dans le Présent : plus vous ressentez la joie simple mais profonde de l'Être et du caractère sacré de toute vie.

La plupart des gens confondent le Présent avec ce qui s'y passe, mais ce n'est pas le cas. Le Présent est plus profond que ce qui s'y déroule : c'est l'espace dans lequel cela se déroule.

Ne confondez donc pas le contenu de cet instant avec le Présent. Le Présent est plus profond que tout ce qu'il renferme.

Lorsque vous entrez dans le Présent, vous sortez du contenu de votre mental. L'incessant flux mental ralentit. Les pensées n'absorbent plus toute votre attention, ne vous aspirent pas complètement. Des écarts surviennent entre les pensées - ampleur, calme. Vous commencez à voir que vous êtes plus vaste et plus profond que vos pensées.

Les pensées, les émotions, les perceptions sensorielles et toutes vos expériences composent le contenu de votre vie. « Ma vie », c'est ce dont vous tirez votre sentiment de soi, et « ma vie », c'est du contenu, ou du moins ce que vous croyez.

Vous négligez continuellement l'évidence même : votre sens le plus intime du Je Suis n'a rien à voir avec ce qui se passe dans votre vie, ni avec son contenu. Ce sentiment de Je Suis est uni au Présent. Il est toujours le même. Dans l'enfance et la vieillesse, la santé ou la maladie, le succès ou l'échec, le Je Suis - l'espace du Présent - demeure inchangé en profondeur. Comme vous le confondez habituellement avec le contenu, vous ne le vivez, comme le Présent, que d'une manière faible et indirecte, par le contenu de votre vie. Autrement dit, votre sentiment d'être est obscurci par les circonstances, le flux de votre pensée et les mille choses de ce monde. Le Présent est assombri par le temps.


Vous oubliez donc votre enracinement dans l'Être, votre réalité divine, et vous vous perdez dans le monde. La confusion, la colère, la dépression, la violence et le conflit surviennent lorsque les humains oublient qui ils sont.

Pour retourner chez soi, il est facile de se rappeler la vérité : Je ne suis ni mes pensées, ni mes émotions, ni mes perceptions sensorielles, ni mes expériences. Je ne suis pas le contenu de ma vie. Je suis la vie. Je suis l'espace dans lequel tout se produit. Je suis la conscience. Je suis le Présent. Je Suis.

Eckhart Tolle, "Quiétude", Éditions Ariane.

par quiétude

jeudi 17 décembre 2009

À télécharger "Le pouvoir du moment présent"

http://www.lepouvoirmondial.com/archive/2009/05/26/le-pouvoir-du-moment-d-eckhart-tolle.html#more

LE SENS ÉSOTÉRIQUE DE L'ATTENTE

Dans un certain sens, l'état de présence peut se comparer à l'attente. Jésus a eu recours à cette métaphore de l'attente dans quelques-unes de ses paraboles. Il ne s'agit pas de la sorte d'at¬tente ennuyeuse ou agitée dont j'ai parlé plus tôt et qui est une négation du présent. II ne s'agit pas non plus de l'attente où l'at-tention est fixée sur un point dans le futur et où le présent est perçu comme un obstacle indésirable qui vous empêche d'obtenir ce que vous voulez. Il existe une autre sorte d'attente dont la qua¬lité est très différente et qui exige de votre part une vigilance totale. Quelque chose pourrait se manifester à n'importe quel moment, et si vous n'êtes pas totalement éveillé, totalement immobile, vous passerez à côté. C'est de cette sorte d'attente dont Jésus parle. Dans cet état, toute votre attention se trouve dans le présent. Il n'en reste rien pour rêvasser, penser, se souvenir et anti¬ciper l'avenir. II n'y a là aucune tension ni aucune peur : seule¬ment une présence vigilante. Vous êtes présent à tout votre être, à chaque cellule de votre corps. Dans cet état, le « vous » qui a un passé et un futur, la personnalité si vous voulez, n'est quasiment plus là. Et pourtant, rien de significatif n'est perdu. Vous êtes encore essentiellement vous-même. En fait, vous êtes plus totale¬ment vous-même que vous ne l'avez jamais été, ou plutôt ce n'est que dans le « maintenant » que vous êtes véritablement vous-même.

« Soyez comme le serviteur qui attend le retour de son maître », dit Jésus. Le serviteur n'a aucune idée de l'heure à laquelle son maître reviendra. C'est pour cela qu'il reste éveillé, vigilant, prêt, tranquille, sinon il ratera l'arrivée de son maître. Dans une autre parabole, Jésus parle des cinq femmes étourdies (inconscientes) qui n'ont pas assez d'huile (conscience) pour faire brûler leur lampe (rester présentes) et qui manquent ainsi le marié (le présent) et ne réussissent pas à se rendre au banquet de noces (illumination). Ces cinq femmes étourdies font pendant aux cinq femmes sages qui ont assez d'huile (qui restent conscientes).

Même les hommes qui ont rédigé les Évangiles ne compre¬naient pas le sens de ces paraboles. C'est ainsi que les premières fausses interprétations et des distorsions se sont insinuées dans les Écritures. Avec, ultérieurement, d'autres fausses interprétations, le véritable sens des paraboles s'est complètement perdu. Ces para¬boles ne traitent pas de la fin du monde mais de la fin du temps psychologique. Elles font référence à la transcendance de l'ego et à l'idée qu'il est possible de vivre dans un état de conscience entièrement nouveau.

Ma méditation

La méditation ça vous dit quelque chose. Moi oui, j'en fais l'expérience à tous les jours de ma vie , j'ai appris beaucoup en la pratiquant et ça m'aide à contrôler le stress des journées de travail. Je vous donne ici quelques conseils très simples qui vont vous aidez à pratiquer cette discipline tellement simple et compliquée en même temps.

Assoyez-vous confortablement dans un endroit silencieux, fermer les yeux et laisser aller vos pensées sans les alimenter (ne vous concentrez pas sur l'idée qui vient d'apparaître). Lorsqu'une idée arrive, laisser la partir d'elles-mêmes. Au début cela va être assez difficile car les idées vont défiler rapidement une derrière l'autre, mais après un certain temps les idées vont commencer à diminuer jusqu'au moment où vous allez entrer dans une phase de quiétude. Ensuite quelques idées vont réapparaître mais beaucoup moins rapidement laisser les allées, continuez vous êtes sur le bon chemin. Persévérer car se sera pas toujours facile, il va y avoir des jours où vous seriez incapables de vous laisser aller et d'autres jours ou se sera plus facile. Votre esprit va essayer continuellement de retrouver son état de tempête. Mais à force de volonté, cette mauvaise habitude va s'atténuait graduellement jusqu'à disparaître. À un moment donné, vous allez être capables de rester les yeux fermés, l'esprit tranquille et calme sans la tempête mentale. Après quelques semaines de pratiques vous allez retrouvé une énergie et un bien-être intérieur. Après quelques années vous trouverez la paix intérieure.

la transition


Selon d’anciennes prophéties Mayas, en 2012, un monde nouveau va apparaître. Nous vivons actuellement une période exceptionnelle qui se poursuivra, semble-t-il jusqu’aux alentours de 2012 : ce passage s’appelle « la transition ».

L’accélération de la descente d’énergie cosmique qui s’opère par vagues successives, amène les êtres humains à se délivrer de leurs conditionnements limitatifs, en déprogrammant leurs « mémoires cellulaires ». Les effets de la transition se font sentir dans tous les aspects de la création, chaque cellule doit s’adapter aux nouvelles fréquences supérieures, pour se re-informer en vibrations spirituelles.
Il semble que nous allons vivre l’écroulement des constructions mentales qui ne sont plus en harmonie avec de nouvelles fréquences vibratoires.

Comment cela va-t-il se passer ?
Actuellement, nous vivons dans l’espace-temps à trois dimensions (règne de l’inconscience où l’homme retient) mais parallèlement nous entrons dans la 4ème dimension (l’homme lâche prise et ouvre sa conscience).
La 3ème dimension se manifeste par les émotions, les conditionnements, les attachements, les systèmes de défense, les peurs, les colères, les doutes...
C’est le cerveau émotionnel qui, par l’habitude réactionnelle et le refoulement, retient les mémoires cellulaires, alimente en énergie mentale les conditionnements et nous plonge dans des schémas répétitifs inconscients. Dans cette dimension, l’énergie mentale ne laisse qu’une infime place à l’énergie cosmique.

La 4ème dimension : c’est une période de transformation qui se manifeste par la réception de l’énergie cosmique, qui spiritualise les cellules. L’énergie pure, en re-informant les cellules, par des vibrations supérieures, anesthésie les cellules du cerveau émotionnel. Ainsi, le refoulement ne peut plus s’opérer et les conditionnements ne sont plus alimentés par l’énergie mentale. Nous entrons dans la quatrième dimension : l’ère où nous allons conscientiser toutes nos actions.

La 5ème dimension : Selon d’anciennes prophéties, comme celle des calendriers Mayas, après 2012, un monde nouveau devrait apparaître : la dualité ne pourra plus se manifester, nous vivrons l’unicité (la loi du UN). Dans cette nouvelle dimension tout se manifestera par ressenti vibratoire, l’homme ne pourra plus retenir, ni refouler les événements. Au contraire, il se passera une abréaction, une délivrance de chaque mémoire. Tout sera vécu en conscience, dans l’instant présent, ce sera le silence (quand l’esprit est dans le silence, il est en paix).
Ce sera l’âge d’or, la société sera obligée de se transformer en valeurs plus justes, l’intuition se développera, les pensées se manifesteront, nous expérimenterons une nouvelle forme de fonctionnement.

Actuellement le voile entre la troisième et la quatrième dimension devient de plus en plus mince.
Tout s’accélère actuellement, ce qui permet à ceux qui le désirent, de s’éveiller et de développer une perception consciente. Nous pouvons accélérer ce processus, en accueillant les vagues d’énergies successives qui déferlent actuellement sur la planète. En spiritualisant nos cellules, l’énergie cosmique « déprogramme » nos mémoires. N’oubliez jamais qu’à chaque fois que nous libérons une mémoire, sa place se remplie de lumière.

Comment accélérer la déprogrammation des mémoires cellulaires ?
Dans la 3ème dimension vous avez pour habitude de réagir, chaque fois que vous vivez une frustration, vous avez coutume de retenir ce qui est agréable et de refuser ce qui l’est moins. Cela ne fait qu’entretenir votre habitude réactionnelle et alimenter vos conditionnements et attachements par l’émotionnel, celui-ci étant la source de vos souffrances... Si vous voulez accélérer la déprogrammation de vos mémoires cellulaires, vous devez changer vos comportements : ne plus réagir, mais agir consciemment. Il vous faut cesser de refuser les frustrations, de toujours vouloir avoir raison afin de conscientiser vos émotions pour vous en libérer. Le temps est venu où vous pouvez les transmuter par l’énergie cosmique. Pour cela, entraînez-vous à la r e s p i r a t i o n consciente. En vous concentrant sur votre respiration profonde, vous vivez le moment présent, vous ne pouvez plus être dans vos pensées, dans vos frustrations ou dans vos émotions. Vous entrez dans la zone de l’espace libre, la zone du silence, qui se situe entre deux pensées. Au besoin, accélérez votre respiration profonde, jusqu’à ce que vous ressentiez ce moment présent et le silence.

Quand vous êtes dans la zone de l’espace libre (le silence), votre taux vibratoire s’élève, et vous pouvez contacter l’énergie subtile. Posez vos deux mains sur votre plexus, laissez descendre l’énergie pure, à travers le canal que vous êtes devenu, appelez cette énergie du fond du coeur, accueillez-la, et ressentez rapidement des sensations subtiles qui descendent par le sommet de votre tête (au chakra coronal) puis dans vos mains. Vous la ressentez sous forme de picotements et de chaleur, ensuite elle se diffuse dans votre corps, prenez conscience qu’elle re-informe vos cellules en énergie spirituelle, ressentez consciemment cette vibration supérieure qui vous procure un apaisement et une immense joie...
Faites cet exercice tous les jours et constatez qu’en restant de plus en plus longtemps, dans la zone de l’espace libre, vous ressentez l’énergie pure, descendre en vous naturellement et de plus en plus abondamment. En spiritualisant vos cellules, l’énergie fonctionne comme une anesthésie, le mental ne peut plus produire l’énergie nécessaire pour paraître avec ses masques sociaux interchangeables.

C’est la fin des structures mentales, vous vous éveillez à la perception consciente, qui vous permettra de différencier les énergies plus lourdes, appartenant à la 3ème dimension, des énergies subtiles de joies d’amour et de paix, appartenant à la 4ème dimension... Grâce aux descentes d’énergie, vous serez, semble-il, de plus en plus, confrontés à la résurgence de votre inconscient, vous serez confrontés à ce que vous aviez refoulé : vos peurs, vos attachements, vos frustrations ; vous devrez les accueillir, sans jugement ni refus, pour vous en libérer totalement. En conscience, vous expérimenterez le détachement et, ce qui auparavant nécessitait plusieurs années pour se décristalliser, peut, maintenant, se faire beaucoup plus rapidement. Vous vous libérez de votre ancien « programme », vous vivez, en fait, une thérapie consciente.

Ceux qui vivent

Ceux qui vivent


Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent ; ce sont

Ceux dont un dessein ferme emplit l'âme et le front,

Ceux qui d'un haut. destin gravissent l'âpre cime,

Ceux qui marchent pensifs, épris d'un but sublime,

Ayant devant les yeux sans cesse, nuit et jour,

Ou quelque saint labeur ou quelque grand amour.

C'est le prophète saint prosterné devant l'arche,

C'est le travailleur, pâtre, ouvrier, patriarche,

Ceux dont le coeur est bon, ceux dont les jours sont pleins.

Ceux-là vivent, Seigneur ! les autres, je les plains.

Car de son vague ennui le néant les enivre,

Car le plus lourd fardeau, c'est d'exister sans vivre.

Inutiles, épars, ils traînent ici-bas

Le sombre accablement d'être en ne pensant pas.

Ils s'appellent vulgus, plebs, la tourbe, la foule.

Ils sont ce qui murmure, applaudit, siffle, coule,

Bat des mains, foule aux pieds, bâille, dit oui, dit non,

N'a jamais de figure et n'a jamais de nom ;

Troupeau qui va, revient, juge, absout, délibère,

Détruit, prêt à Marat comme prêt à Tibère,

Foule triste, joyeuse, habits dorés, bras nus,

Pêle-mêle, et poussée aux gouffres inconnus.

Ils sont les passants froids sans but, sans nœud, sans âge ;

Le bas du genre humain qui s'écroule en nuage ;

Ceux qu'on ne connaît pas, ceux qu'on ne compte pas,

Ceux qui perdent les mots, les volontés, les pas.

L'ombre obscure autour d'eux se prolonge et recule

Ils n'ont du plein midi qu'un lointain crépuscule,

Car, jetant au hasard les cris, les voix, le bruit,

Ils errent près du bord sinistre de la nuit.

Quoi ! ne point aimer ! suivre une morne carrière

Sans un songe en avant, sans un deuil en arrière,

Quoi ! marcher devant soi sans savoir où l'on va,

Rire de Jupiter sans croire à Jéhovah,

Regarder sans respect l'astre, la fleur, la femme,

Toujours vouloir le corps, ne jamais chercher l'âme,

Pour de vains résultats faire de vains efforts,

N'attendre rien d'en haut ! ciel ! oublier les morts !

Oh non, je ne suis point de ceux-là ! grands, prospères,

Fiers, puissants, ou cachés dans d'immondes repaires,

Je les fuis, et je crains leurs sentiers détestés

Et j'aimerais mieux être, ô fourmis des cités,

Tourbe, foule, hommes faux, coeurs morts, races déchues,

Un arbre dans les bois qu'une âme en vos cohues !